Le trop de liquide amniotique est appelé hydramnios. Parfois, il est diagnostiqué à la une future maman durant une échographie effectuée dans le dernier trimestre de grossesse. L’hydramnios est évoqué lorsque le liquide amniotique est en quantité excessive. Zoom sur les causes et traitements du trop de liquide amniotique.
Symptômes et diagnostic des problèmes relatifs au liquide amniotique
Généralement, la présence d’une quantité excessive de liquide amniotique ne provoque aucun symptôme chez une femme. Elle peut sentir que le fœtus ne bouge plus autant que plus tôt durant la grossesse. Parfois, quand la quantité de liquide amniotique excédentaire est conséquente, la femme ressent des contractions douloureuses ou a du mal à respirer avant le terme.
Les troubles contribuant ou provoquant une quantité excessive de liquide amniotique peuvent entraîner des symptômes. Les médecins peuvent soupçonner une quantité trop importante de liquide amniotique quand :
- L’utérus est trop petit ou volumineux par rapport à la durée de la grossesse
- Le fœtus ne bouge pas autant que la normale
Le problème peut être détecté à l’occasion d’une échographie. Si un problème est décelé, les médecins peuvent recourir à une échographie, afin de déterminer la quantité de liquide amniotique présente.
Si les médecins déterminent un excès de liquide amniotique, ils tentent d’en
identifier la cause en examinant par exemple le vagin et le col de l’utérus, afin d’identifier si les membranes entourant le fœtus se sont déchirées trop tôt.
Des analyses de sang peuvent être effectuées afin de dépister des troubles qui affectent le liquide amniotique. Une échographie et d’autres examens peuvent aussi être effectués afin d’identifier d’éventuelles anomalies et malformations congénitales chez le fœtus.
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Causes et traitements du trop de liquide amniotique
La cause la plus fréquente du trop de liquide amniotique est le diabète gestationnel. Plus rare que ce dernier, une malformation de l’œsophage ou du duodénum du fœtus est également une cause possible. Cela empêche le fœtus d’avaler correctement le liquide amniotique. De ce fait, il est essentiel de faire une échographie spécifique en prêtant une attention particulière au système digestif du bébé.
Il faut également garder à l’esprit que, dans le cas d’un grand fœtus, la présence accrue de liquide amniotique est normale. Dans ce cas, il ne faut pas s’alarmer.
Le fait d’avoir une quantité de liquide amniotique excessive n’est pas dangereux au développement de l’enfant. Cependant, elle augmente le risque de contractions, et de ce fait, la rupture de la poche d’eau et une naissance prématurée. Afin d’éviter cela, dans les cas extrêmes, il est possible de faire une amnio-réduction. Elle consiste à enlever l’excès de liquide amniotique de la poche selon une méthode similaire à celle employée pour une amniocentèse.
Traitement
Des échographies fréquentes sont effectuées afin de suivre l’évolution du fœtus et mesurer le niveau de liquide amniotique. Quand le fœtus est en mouvement et au repos, un suivi régulier de son rythme cardiaque est également effectué. Ce test est effectué afin de vérifier que le fœtus se porte bien. Tout trouble latent, comme une hypertension artérielle ou un diabète, est traité.
Quand la quantité de liquide amniotique est trop conséquente, il est rare que les médecins retirent le liquide en excès. Toutefois, le liquide amniotique peut être drainé avec une aiguille insérée dans l’abdomen de la femme lorsque :
- La mère a de graves problèmes
- Le travail commence précocement
Lorsqu’un trop de liquide amniotique est constaté, parfois, les médecins planifient l’accouchement vers 39 semaines.